Dominique Anglade, sur les épaules d'un collègue québécois après son bouleversant témoignage aux disparus du séisme du 12 janvier 2010./Photo: Source-La Presse.ca

La député québécoise d'origine haïtienne,Dominique Anglade, a rendu hommage à ses parents décédés en Haïti lors dutremblement de terre du 12 janvier 2010. 10 ans après, l’élue de Saint-Henri Saint-Anne déterre les souvenirs d'unesombre page. Ses témoignages, aussi vibrants qu’émouvants, ont mis en larmes ses collègues del’Assemblée nationale. Dominique Anglade a obtenu une motion adoptée à l’unanimité pour commémorer les 10 ans du séisme et rendre hommage aux personnes disparues lorsde séisme. Anglade a perdu sa mère ainsi que son père, brillant intellectuel et géographique installé au Canada après avoir fui le régime sanguinaire des Tontons Macoutes. Quand elle a appris la nouvelle, raconte-t-elle, elle s'estsentie effondrée et ne voyait pascomment se relever jusqu’à ce qu’une tante, également victime du cataclysme, lui ait susurré: «Dominique, nos morts sont morts, il va falloir qu’on les enterre. Par contre, on peut faire encore beaucoup pour les vivants ». « Et c’est là que je prends tout le courage et la force de dire qu’on n’a pas le droit de se laisser abattre…», a-t-elle relaté devant ses collègues de l’Assemblée, touchés par les propos émouvants, rapportés par La Presse. D’autres membres de l’Assemblée dont laministreNadine Girault,ont offert leur soutien moral à Mme Anglade, en lui témoignant ses sympathies pour toutes ces viesque cette catastrophe a emportées cemardi 10 janvier 2019, dans l'après-midi, pendant seulement 35 secondes. Plus de 250, 000 personnes ont péri, des centaines de bâtiments et de résidences privés ont été détruits, d’autres sévèrement endommagés. Les édifices publics, dont le Palais national étaient tombés ce jour-là, et peinent aujourd’hui, 10 ans plus tard,à être reconstruits.

Un artiste vend une banane 120.000 dollars, un autre la mange

Qu'est-ce qui est jaune, qu'on scotche au mur, qui vaut 120.000 dollars et qu'on peut manger? Une banane vendue pour ce prix par un artiste, et qu'un autre artiste s'est fait un plaisir de dévorer afin de choquer le bourgeois. Intitulée "Comedian", l’œuvre, un simple fruit accroché à un mur par l'Italien Maurizio Cattelan, avait été acquise par un collectionneur français pour cette somme. Elle était exposée samedi à l'exposition d'art contemporain Art Basel à Miami Beach (Etats-Unis) quand un visiteur a décidé d'un happening. Comme le montre une vidéo sur son compte Instagram, David Datuna, qui se décrit comme un artiste américain d'origine géorgienne installé à New York, décolle la banane du mur blanc, la pèle et la mange devant une foule de curieux. Il y voit une "performance artistique" qu'il intitule "Hungry Artist" ("Artiste ayant faim"), avant de se faire escorter à l'abri des regards par la sécurité. Le préjudice n'est que très relatif, selon la galerie Emmanuel Perrotin, qui a vendu "Comedian". "Il n'a pas détruit l’œuvre. La banane, c'est l'idée", a expliqué son directeur des relations avec les musées Lucien Terras, au quotidien Miami Herald. Toute la valeur réside en effet dans le certificat d'authenticité, le fruit étant censé se faire remplacer régulièrement plutôt que de pourrir. D'ailleurs, au bout d'un quart d'heure une nouvelle banane était scotchée au mur. Maurizio Cattelan est surtout connu pour "America", des toilettes en or 18 carats qui fonctionnent, avec siège, cuvette et chasse d'eau de rigueur. Cette œuvre, qui vaut cinq à six millions de dollars, a disparu depuis qu'elle a été volée en septembre au palais de Blenheim, un château à Woodstock (sud de l'Angleterre).


Dominique Anglade, sur les épaules d'un collègue québécois après son bouleversant témoignage aux disparus du séisme du 12 janvier 2010./Photo: Source-La Presse.ca

La député québécoise d'origine haïtienne,Dominique Anglade, a rendu hommage à ses parents décédés en Haïti lors dutremblement de terre du 12 janvier 2010. 10 ans après, l’élue de Saint-Henri Saint-Anne déterre les souvenirs d'unesombre page. Ses témoignages, aussi vibrants qu’émouvants, ont mis en larmes ses collègues del’Assemblée nationale. Dominique Anglade a obtenu une motion adoptée à l’unanimité pour commémorer les 10 ans du séisme et rendre hommage aux personnes disparues lorsde séisme. Anglade a perdu sa mère ainsi que son père, brillant intellectuel et géographique installé au Canada après avoir fui le régime sanguinaire des Tontons Macoutes. Quand elle a appris la nouvelle, raconte-t-elle, elle s'estsentie effondrée et ne voyait pascomment se relever jusqu’à ce qu’une tante, également victime du cataclysme, lui ait susurré: «Dominique, nos morts sont morts, il va falloir qu’on les enterre. Par contre, on peut faire encore beaucoup pour les vivants ». « Et c’est là que je prends tout le courage et la force de dire qu’on n’a pas le droit de se laisser abattre…», a-t-elle relaté devant ses collègues de l’Assemblée, touchés par les propos émouvants, rapportés par La Presse. D’autres membres de l’Assemblée dont laministreNadine Girault,ont offert leur soutien moral à Mme Anglade, en lui témoignant ses sympathies pour toutes ces viesque cette catastrophe a emportées cemardi 10 janvier 2019, dans l'après-midi, pendant seulement 35 secondes. Plus de 250, 000 personnes ont péri, des centaines de bâtiments et de résidences privés ont été détruits, d’autres sévèrement endommagés. Les édifices publics, dont le Palais national étaient tombés ce jour-là, et peinent aujourd’hui, 10 ans plus tard,à être reconstruits.

Une mannequin pose pour la maison de lunetterie BelOptik

Alors que certaines maladies de l’œil peuvent être guéries ou corrigées, d’autres sont irréversibles. Et seule une consultation des yeux peut aider à prévenir ces maladies | Autant que chaque partie du corps requiert l'intervention d'un spécialiste en cas de malaise, autant que chacune de ces parties joueun rôle particulier et leur fonctionnement participe à la santé générale du corps. L'œil, organe de la vue, aussi petit puisse-t-il être, n'en est pas exempt. D'où l'importancede voir régulièrement un ophtalmologue, mais aussi de porter, en cas de besoin,des lunettes de qualité. Consulter régulièrement son ophtalmologue et faire attention à la qualité des lunettes portées, c'est se garantir une bonne santé optique ou encore visuelle. Georges Hudicourt y croit dur comme fer."Dans les pays beaucoup plus avancés qu'Haïti, il est recommandé de voir un ophtalmologue chaque année" confie le fondateur de Bel Optik,une entreprise spécialisée dans la fabrication delunetteset l'adaptation des prescriptions aux différents types de lunettes. En Haïti, il est cependant de coutume, pour une partie de la population, de visiter un ophtalmologue chaque trois ans, selon ce que rapporte M. Georges Hudicourt qui affirme que cette consultation devrait être une obligation pour chacun. Plusieurs raisons justifientle devoirpour quelqu'unde toujours faire examinerses yeux par un spécialiste.D’abord pour s’assurer qu’on voit bien, car pouvoir ouvrir chaque jour ses yeux ne veut pas forcément dire que la vision est comme elle devrait être. «Il y a des gens qui ne voient pas bien et qui ne les savent même pas, car ils n’ont jamais pensé à s’examiner les yeux » explique M. Hudicourt,qui est lui-même fils d’ophtalmologue. «Pour certains, cela se voit tout de suite que la personne ne voit pas bien, mais pour d’autres, il faut consulter un ophtalmologue pour pouvoir le déterminer » continue le PDG de Bel Optik, présente en Haïti depuis 2012. Ensuite, vient la question de la santé des yeux. La vision mise à part, les yeux ont aussi une santé. Alors que certaines maladies de l’œil peuvent être guéries ou corrigées, d’autres sont irréversibles. Et seule une consultation des yeux peut aider à prévenir ces maladies. «Il faut par exemple se faire examiner le cristallin pour détecter la cataracte; contrôler la pression dans les yeux pour détecter le glaucome…». Ces maladies, lorsque commencent à apparaitre les symptômes, cela signifie déjà qu’il est trop tard, toujours selon l’avis de M. Hudicourt. Par ailleurs, les lunettes ont très peu à voir avec les maladies des yeux qui, elles, se soignent par des médicaments et des traitements. Les lunettes servent à corriger une vision défectueuse. «Porter des lunettes c’est pour bien voir» affirme l'optalmologue. Cependant, le côté esthétique doit être aussi prisen compte. Car, si on doit quasi constamment avoir quelque chose sur le visage, autant que ce soit beau.


Phanord Cabé/ Photo: Instagram @phanordcabe

"Internet est une grande source d'informations. C'est remplid'opportunités", croit Phanord Cabé. Evoluant dansle domaine destechnologies et de la communicationdepuis plus de dix ans, le jeune technicien parle sur la base de ses expériences. Tout a commencé à Carrefour pour Phanord Cabé, sa commune d'origine, où il a travaillé en 2006pour le cybercafé Call Center Net. Là-bas, il profite de son temps libre pour apprendre à mieux connaître la toile, à se former via des tutoriels et à accompagner ceux ayant besoin de coups de main en cas de problèmes techniques. En2010, peu après le séisme, il se lance surTwitter-SMS.A l'époque, alors que le réseau commenceà se faire connaître en Haïti, le jeune amant de tout ce qui touche àl’informatique et àla technologie, crée@phamour et @piyaylanmou, qu'il alimente en tweets sentimentaux via 40404. Les années passent et le jeune passionné commence à prendre du gallon. Il est embauchéen2010à la compagnie de téléphonie mobile,Digicel, ensuite en 2012, par Radio-Télévision Caraïbes (RTVC) où il travaille depuis comme social media manager.Il s'occupe notamment des pagesréseaux sociaux de l'institution. Dans le même temps, ses progrès lui ont permis d'assister, pour la gestion de leur image en ligne, de nombreuses personnalités publiques du pays. On parle ici de Jean-Henry Céant, Shelove Perrin, Guy Wewe, Rockfam, Jean Jean Roosevelt, Roudy Roodboy, Rutshelle Guillaume, Banj FM pour ne citer que ceux-là. Aujourd'hui marié et père de trois jeunesenfants,l'ancienélève du lycée Louis Joseph Janvier lance sa propre entreprise, « « CabeSolutions ». A travers ce rêve devenu "un projet de vie", le jeune social media manager compte offrir des services/solutions à des entreprises, des personnalités publiques (artistes, politiques entre autres).Social Media Management, Consultation enNetwork security et web radio, le monitoring, l’Email Marketing,la créationd'application entre autressont parmi la gamme des services offerts. "Avec mon talent et ma passion pour le domaine, je me suis dit pourquoi ne pas mettre sur pied quelque chose pouvant aider les autres à trouver les solutions aux problèmes qu'ils rencontrent au quotidien? C'est pourquoi j'ai lancé CabeSolutions. C'estaussi une façon pour moi d'aider les autres à avancer et explorer d'autres horizons dans le secteur", souligne Cabé. "Internet est une grande source d'informations. C'est remplid'opportunités", reconnait-il.Pour saisir ces opportunités, il fautcommencer par se fixer des objectifs et s'y accrocher. En ligne, "on peut se former, se créer une identité: devenir "Youtubeur, blogeur, social media manager etc", égraine-t-il. Il y a aussi moyen de se lancer dans les affaires. Ensuite, il faut avoir la motivation et la déterminationnécessaires, utiliserles outils disponibles - un ordinateur,un téléphone intelligent et une bonne connexion à Internet."Et toutes les opportunités s'offriront à vous". Pour Cabé, il y a un certain retard en Haïti dans le domaine de la technologie, mais en même temps,il y a de sérieuxprogrès. Par exemple,dans le paysage entrepreneurial, deplus en plus d'entreprises commencent à marquer leur présence en ligne, via les réseaux sociaux et leur propre site Internet. La raison ? Elles veulent soigner leur image,attirer la clientèleà découvrir et consommer leurs produits et services. Et pour mieux y parvenir, certaines compétences s’avèrent importants dont cellesdusocialmedia manager. En ce qui concerne, ce métier,le social media manager, il deviendra"bientôt indispensable", dans la mesure où, prophétise Phanord Cabé, il va y avoir davantage de concurrence surce marché en pleine transformation. "Il faudra des personnes qui sachent comment gérer l'image des entreprises, personnages publiques", conclut-il en invitant les jeunes à se préparer. Raoul Junior Lorfils et Websder Corneille

L'argentin, Lionel Messi

Le FCBarcelone révèle que pour son compte Twitter en français comptant plus d'un millions de followers,les Haïtiens, en nombre, fontpartie du top 3. Le FC Barcelone de Lionel Messi a des fans sur toute la surface du globe. De l’Amérique à l'Asie en passant par l’Europe ou encorela Caraïbe, le club catalan compte des fans par millions. Pasétonnant pour une formation qui a dans ses rangs l'Argentin Lionel Messi, le Français Antoine Griezman et l'UruguayenLuis Suarez. Mais de nos joursil ne suffit pas de d'avoirlapopularité.Il faut pouvoir la montrer, la quantifier et l'interpréter avecà l'appui desdonnées géographiques entre autres. Et ça, le Barça l'a bien compris! Ainsi, le club a rendu publique ce 19 novembreles résultats d'un sondage surl'origine de ses followers pourson compte Twitter (français). A la troisième place du classement, se trouve Haïti. Pas étonnant là non plus, puisqu'iciles citoyens, passionnés du foot,sont généralement partagés entre le Brésil et l’Argentine;le Barcelone et le Real Madrid. ðŸ‘ðŸŒLe Top 9 des pays comptant le plus de followers sur notre compte Twitter en français @fcbarcelona_fra (nous sommes plus d'un million !) : 1)🇫🇷 2)🇲🇦 3)🇭🇹 4)🇬🇳 5)🇨🇮 6)🇪🇬 7)🇸🇳 8)🇧🇷 9)🇩🇿 Et vous ? Envoyez-nous votre drapeau pour montrer d'où vous nous suivez ! pic.twitter.com/RQiLljVrus — FC Barcelona (@fcbarcelona_fra) November 19, 2019 Dans le top 9 publié sur ce compte Twitter du Barça suivi par plus d'un millions de personnes, Haïtiest devancée par la France (#1) d'Antoine Griezman et le Maroc(#2) de Medhi Benatia. Notons à la 8e place, le Brésil d'où viennentplusieurslégendes -Ronaldo, Ronaldinho, Rivaldo, Romario - ayant porté le maillot Blaugrana. Il faut par ailleurs souligner que le club de la capitale espagnole, Real Madrid, principale rival du FC Barcelone, a de nombreux supporters haïtiens. Reste à savoir quelle place occuperait Haïti, si les madrilènes se décidaient à réaliser un sondage du même genre.