Onze mois plus tard, les événements ont pris une allure différente. « Il a été décidé de lever totalement la sanction d’expulsion des onze étudiants qui pourront réintégrer l’école et participer activement aux activités académiques », lit-on dans une circulaire publiée ce matin.
Un zeste de mea-culpa balaie l’esprit des dirigeants de la plus grande école d’art du pays. « Cette crise qui affecte l’ÉCOLE depuis un an a trop duré et est en passe aujourd’hui de connaitre un dénouement avec la levée des sanctions prises contre les étudiants et la signature d’un protocole d’accord qui définit les grandes lignes et entérine une fois pour toutes la bonne foi de toutes les parties de l’ENARTS à faire de cette école une référence au niveau de l’enseignement artistique du pays ».